lundi 12 janvier 2015

Jour 27 : Arthez de Béarn - Navarrenx



Jour 27 : Dimanche 26 Octobre 2014
Arthez de Béarn (Pyrénées Atlantiques) – Navarrenx(64) - Distance à parcourir 32,2 km
Réveil 6h00(cht d'heure) – Petit dej 6h30 - Départ 7h30    Temps clair
Petit déjeuner à la boulangerie en compagnie du boulanger, qui me demande si les jeunes sont sensibilisés à l'écologie. Nous parlons aussi des brevets Monsanto sur les semences et aussi de la ville de Biscarosse qui m'a déçue. Il y a rêvé aux hydravions, mais ne savait pas qu'il y avait un musée.
La famille à enfants arrive et je laisse la place. 
 












En partant, belle vue sur Lacq et les Pyrénées.

 












 

Ici, on pense aux pèlerins; c'est gentil !
 

 


Joli chemin dans une région vallonnée et verdoyante. Beaucoup d'élevage et un peu de maïs. Mon fils Olivier m'envoie un sms depuis l'appartement des Lawson, puis de l'aéroport de Roissy. Tout va bien, il est dans la salle d'embarquement pour Cancun au Mexique. Je lui souhaite bonne chance pour réussir son projet.
Détour par la "chapelle" N.D. de Moret
En fait, il y a juste une statue de la Vierge dans une niche




 

Maïs après passage de la "moissonneuse cisailleuse" de maïs.



 
Je retrouve Michael et David à l'abbaye de Sauvelade. Michael va s'y arrêter et je suis conscient que je ne le reverrai plus. David ira au gite communal de Navarrenx.






 


Je rencontre d'abord une dame avec 2 grands enfants; par étapes de 20 km, ils grignotent le Chemin semaines après semaines, selon leurs disponibilités. Plus loin, un homme seul me demande si j'ai vu ses femme et enfants; c'est le mari ! Je le rassure, puis nous cheminons ensemble. Il est de Toulouse et travaille pour Airbus; sa femme aussi.
En bavardant, le chemin semble court malgré les 32°C qui font que l'on transpire pas mal.







 

Enfin, Navarrenx apparait; ville morte un dimanche. En arrivant, on distingue les remparts.



 


 Le gite est désert, mais ma chambre est indiquée sur le planning. 
Nous sommes dans une petite ville, alors petite chambre vieillotte (ces chambres d'hôtel qui ont conduit mes parents au camping) et tout petit jardin sombre. Lessive impossible. Ils font aussi "chambre d'hôte", mais en réservant, j'avais demandé le "forfait pèlerin" indiqué sur mon guide. Il m'a dit "on ne le fait plus", mais j'ai mal entendu la suite.
Je lis le tarif dans ma chambre :
Tarif public :   1personne 45€                       2 p. 55€
Tarif pèlerin :             1personne 42€                       2 p. 52€
Forfait ½ pension : 40 €         repas du soir 14€
Finalement, je paierai 35€. Çà va.

Navarrenx était la préfecture des basses Pyrénées en 1790; maintenant, c'est Pau et le nom du département a changé comme tous les basses Alpes et autres Seine Inférieure et Côtes du Nord, maintenant ce sont les Pyrénées Atlantiques…  Marketing administratif qui remonte à pas mal d'années….
Autrefois, évêchés à Lectoure, Oloron et Bayonne; maintenant, seulement Bayonne.
En sortant d'une fête de famille (il faut bien vivre, je lui accorde cela volontiers !) vers 18h15, mon hôte me signale un accueil pèlerin à l'église. Allez, j'y vais ! 2 dames dévouées font de leur mieux pour animer quelques chants religieux. Puis, il y a un pot dans une salle paroissiale (moyens limités, car ils accueillent 3000 pèlerins par an). 



Diner moyen en qualité. Je retrouve les 2 amies de Bayonne. Elles sont parties tard et ont mangé une omelette à l'abbaye de Sauvelade. D'où une arrivée à la tombée de la nuit à cause de l'heure d'hiver. Elles se sont connues en nettoyant ensemble l'appartement que leurs garçons allaient occuper en colocation à Bordeaux. Elles suivent le Chemin par étapes de 4 à 7 jours avec leurs maris pour assurer les liaisons automobiles avec Bayonne. A la fin du repas, inventaire des heures de petit déjeuner. Je demande 7h; il accepte à condition que je me contente du pain de la veille grillé, car les boulangeries n'ouvrent qu'à 7h30 et qu'en plus celle de la rue est fermée le lundi. 
David et Christine ont logé au gite communal; n'ayant rien à manger, ils ont très bien diné dans un (l'unique ?) restaurant et pour un prix très raisonnable. Ils ont fait le bon choix, mais les dimanches soir on ne sait jamais ce qui sera ouvert.
Restent 873 km pour Compostelle !








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