Étape 31 : Samedi 19 Juin 2021 : Saintes(17) - Pons (17) : 26 km
Réveil 5h00; lever 6h00 Petit déjeuner 6h30 Départ 7h00
Arrivée à Pons : 13h40
Grosse pluie. A 5 heures du matin, la hantise du pèlerin m'a saisie: l'hébergement. Je me remémore qu'en lisant mon planning, il était écrit pour Pons "Téléphoner 2 jours à l'avance pour avoir le code". L'office du tourisme serait-il fermé le samedi ? Dans la salle de bain, je fais le numéro pour écouter un éventuel répondeur donnant les horaires comme à Melle. Pas de répondeur. Solution de secours 1 : il y a un autre hébergement pèlerin; solution 2 aller à Bordeaux et coucher à Bordeaux pour prendre le Bordeaux -Paris prévu dimanche. Cela me rassure, mais je ne me rendormirai pas. A 7h, départ, et en descendant vers la Charente, j'ai l'idée de consulter le site inter de O.T. de Pons. Ouvrira à 10h; cela me soulage ! Arrivé au bord de la Charente, on longe la rivière vers l'Ouest; on retrouve rapidement balises et bornes. A "Les Gonds", on m'a dit hier soir qu'il fallait suivre le balisage Compostelle, qui ne longe pas le D137. En fait, le balisage GR a été modifié et le Guide Lepère est d'accord.
A "Les Gonds", on m'a dit hier soir qu'il fallait suivre le balisage Compostelle, qui ne longe pas le D137. En fait, le balisage GR a été modifié et le Guide Lepère est d'accord.
Le cognac est toujours présent !
Les croix de chemin sont rares ces derniers temps.
L'église de Les Gonds. Clocher carré, on n'a plus les clochers plats de Saintonge.
Croix de chemin ouvragée près de l'église.
J’aime bien cette image, symbolise t’elle Dieu ?
A la sortie du village, boulangerie et épicerie au bord de la D137/N137 : Saintes-Pons-Mirambeau-Blaye-Bordeaux.
On la traverse et on longe la base aérienne, qui est encore assoupie. Ensuite, chemin souvent herbeux, qui freine la marche.
Théâtre romain ? Pas vu ! Les gens du coin m'ont dit qu'il était très petit et délabré; normal que je ne l'ai pas remarqué.
Après celui-ci évitera les villages, on longe parfois une maison. Cultures variées : soja, blé, lupin et vigne pour préparer le Pineau des Charentes.
Saintes derrière au loin.
Pons à 14 km, donc je suis presque à mi chemin
Faune locale
Pourquoi laisser de vieilles balles de foin dans les champs et semer autour l'année suivante ?
Peut-être des lupins?
Chemin plat, donc marche rapide.
Les papillons sont un signe de bonne santé de la Nature locale.
Un peu de vigne.
Un vieux moulin à vent, sans toit.
A 10h05, appel à l'O.T.; tout va bien ils seront ouverts à partir de 14h00 et ils m'attendent !
Je rencontre 2 jeunes femmes, l'une d'elle se teste, car elle va partir sur le Chemin d'Arles, de Arles à Montpellier. Je lui donne quelques conseils. Elle a déjà réservé tous les hébergements; elle est organisée celle-là! Ceci dit, elle aurait pu suivre le Chemin qui passe devant chez elle à Saintes, mais chacun ses choix?
Je les laisse à l'aire de pique-nique de St Léger, fort bien aménagée.
Ici, le désherbage est chimique. On voit la zone de demi-tour sur les bouts de rangs de vigne.
Sur la tour médiévale, le Christ protège Pons.
Borne, qui est la bienvenue ! J"arrive au but de mon projet !
Donc un habitant de Pons est un pontois.
Par ailleurs, il parait qu’il ne faut pas prononcer le ˮs ˮ final de Pons. C'est comme le "c" final de Cajarc.
Pour une fois, on n'est pas abandonné à l'entrée de la ville.
Le bâti est assez joli.
On est bien sur le Chemin !!
La Tour de Pons !!
Petite attente sur la grande esplanade de Pons; on me hèle derrière moi; "Bonjour Monsieur Démaret!" Je me retourne, un monsieur arrive et m'explique que je suis le seul pèlerin du jour, alors, c'était simple pour lui de me reconnaître. Il m'accueille à l'ouverture de l'office du Tourisme et me donne le code d'entrée. Il me confirme la distance Saintes-Pons : 25km.
L'hébergement est à 1 km, à côté de l'hôpital des pèlerins, qui est ouvert. Je me rends à l'hébergement; au passage, je passe devant le Temple Protestant de Pons.
L'hébergement est très spacieux et très bien aménagé.
Après une bonne remise en état, visite de l'hôpital des pèlerins, qui est juste à côté.
A l'intérieur, il y a une exposition archéologique locale très bien faite. Et dans le jardin derrière, une présentation de plantes anciennes.
Un jardin, d’inspiration médiévale, serti dans l’écrin des murs du 13ème siècle est à l’abri des regards extérieurs comme il l’était autrefois des voleurs.
Dans le musée
Vue de l'arrière de l'hôpital.
Entrée du musée
Puis je vais vers le centre-ville, visite de l'église Saint Vivien.
C'est vrai qu'elle a belle allure.
L'intérieur n'est pas mal non plus.
Vitrail moderne représentant Saint Vivien.
Le pont au-dessus des voies est tellement corrodé qu'il est interdit à la circulation.
Puis localisation de la gare, qui est tout à fait à l'extérieur de la ville.
Cette gare est déserte, pas de guichetier, ni de distributeur de billets grandes lignes; heureusement que j'ai mon billet de retour! Certes avec mon smartphone, j'aurais pu l'acheter; je regarde sur l'application et je constate que pour le même train, le prix a doublé en 12 jours. C'était un pari, je l'ai gagné.
Des habitants m'ont dit qu'autrefois cette gare était très active.
L§es horaires du guichetier !!
Pour moi un samedi soir, pour un billet grandes lignes, cela aurait été smartphone ou rien.
Retour au centre-ville pour ravitaillement au "Utile".
Au passage, j'admire à nouveau ce bel ensemble, je n'ai pas eu le courage de monter en haut de la tour.
Sur un rond-point, des statues de pèlerins en commémorent le passé. J'ai beaucoup d'estime pour ces "Fous de Dieu", qui allaient à Compostelle et en revenaient à pied. Certains ne revenaient pas, c'est sûr.
Je chemine dans de bien meilleurs conditions qu'eux.
Ils sont à 200 mètres de l'hôpital
Utile m'a fourni un diner reconstituant : une boite 4/4 de macédoine de légumes, 2 yaourts, 2 pommes.
Coucher 20h30.
Il ne faudra pas rater le TER demain.
Pour réserver l' Accueil pèlerin : Office du Tourisme 05 17 24 03 47
