vendredi 9 janvier 2015

Jour 17 : Lauzerte - Moissac



Jour 17 : Jeudi 16 Octobre 2014
Lauzerte(Tarn et Garonne) – Moissac(Tarn et Garonne) – Distance à parcourir 26,3 km
Départ à 8 h00. Temps un peu couvert, vent faible. Objectif du jour : atteindre Moissac ! Il y a une possibilité d’arrêt en route, mais à Moissac, il y a la Civilisation, des trains et un superbe cloître à visiter.
Ça commence mal, cafouillage pour retrouver le Chemin, mais grâce au guide, je me situe et le retrouve.
Chemin agité, les montées et les descentes se succèdent ; c’est gênant pour ma cheville.


Tombereau








On n’en finit pas pour atteindre Durfort – Lacapelette, qui apparait enfin à 11h45. 3h45 pour de tels 11,5 km, c’est correct !
Achat d’une chocolatine à l’épicerie-boulangerie. Je m’installe un quart d’heure sur un banc à la sortie du village. Michael a visité aussi l’épicerie-boulangerie mais il continue. Soudain une voiture s’arrête devant moi et un monsieur m’explique qu’il ne faut pas suivre les balises à la sortie du village, car le Chemin a été dévié pour desservir le gite d’un anglais. Pour garder l’ancien tracé, il suffit de rester sur la route puis de tourner à droite. Un couple arrive, c’est la dame qui a mal au genou; elle s’oblige à atteindre Moissac, alors je leur transmets les infos. 4 km de détour inutile cela s’évite volontiers, surtout que mon guide m’incite aussi à éviter ce détour. C’est toujours risqué, mais je tente le coup, et en effet 200m plus loin à droite, je retrouve des balises rouges et blanches. La Vallée de la Garonne, agréable apparition
Des pins parasol  !!


 
Moissac en vue à 16h.






Là, c’est l’apprentissage des grandes villes : arrivée à l’ancien carmel à 17h seulement. Je paie pour 2 nuits pour m’obliger à la pause, même si je vais mieux demain matin.
 Je retrouve José, accompagné de Marie-Pauline, il a fait un jour de pause à Cahors et a rattrapé son retard en prenant un car pour Lascabanes. Je retrouve le norvégien, il partagera ma cellule monastique. 
Diner sympathique et convivial ; en face de moi, à table, "la dame qui avait mal au genou" ; elle est professeur de médecine et nous garantit une nouvelle génération de brillants jeunes médecins. Son mari me demande dans quelle université je travaillais et s’exclame "Paris7, c’est du sérieux !" Cela fait toujours plaisir. Pour elle, une tendinite n’est pas grave tant que l’on ne souffre pas la nuit. C’est mon cas, merci pour le message d’espoir. 
Dans le salon, le soir, José me laisse un dernier conseil : "achetez du Voltarène gel à2%", voilà qui est précis ! Comptez sur moi !

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