Jour 17 : Jeudi 16 Octobre 2014
Lauzerte(Tarn
et Garonne) – Moissac(Tarn et Garonne) –
Distance à parcourir 26,3 km
Départ à 8
h00. Temps un peu couvert, vent faible. Objectif du jour : atteindre
Moissac ! Il y a une possibilité d’arrêt en route, mais à Moissac, il y a
la Civilisation, des trains et un superbe cloître à visiter.
Ça commence mal,
cafouillage pour retrouver le Chemin, mais grâce au guide, je me situe et le
retrouve.
Chemin agité, les
montées et les descentes se succèdent ; c’est gênant pour ma cheville.
Tombereau
On n’en
finit pas pour atteindre Durfort –
Lacapelette, qui apparait enfin à 11h45. 3h45 pour de tels 11,5 km, c’est
correct !
Achat d’une
chocolatine à l’épicerie-boulangerie. Je m’installe un quart d’heure sur un
banc à la sortie du village. Michael a visité aussi l’épicerie-boulangerie mais
il continue. Soudain une voiture s’arrête devant moi et un monsieur m’explique
qu’il ne faut pas suivre les balises à la sortie du village, car le Chemin a
été dévié pour desservir le gite d’un anglais. Pour garder l’ancien tracé, il
suffit de rester sur la route puis de tourner à droite. Un couple arrive, c’est
la dame qui a mal au genou; elle s’oblige à atteindre Moissac, alors je leur
transmets les infos. 4 km de détour inutile cela s’évite volontiers, surtout
que mon guide m’incite aussi à éviter ce détour. C’est toujours risqué, mais je
tente le coup, et en effet 200m plus loin à droite, je retrouve des balises
rouges et blanches. La Vallée de la Garonne, agréable apparition
Des pins
parasol !!
Moissac en
vue à 16h.
Là, c’est
l’apprentissage des grandes villes : arrivée à l’ancien carmel à 17h
seulement. Je paie pour 2 nuits pour m’obliger à la pause, même si je vais
mieux demain matin.
Je retrouve José, accompagné de Marie-Pauline, il a fait un
jour de pause à Cahors et a rattrapé son retard en prenant un car pour
Lascabanes. Je retrouve le norvégien, il partagera ma cellule monastique.
Diner
sympathique et convivial ; en face de moi, à table, "la dame qui avait mal au genou" ; elle est professeur de médecine et nous garantit une nouvelle
génération de brillants jeunes médecins. Son mari me demande dans quelle
université je travaillais et s’exclame "Paris7, c’est
du sérieux !" Cela fait toujours plaisir. Pour
elle, une tendinite n’est pas grave tant que l’on ne souffre pas la nuit. C’est
mon cas, merci pour le message d’espoir.
Dans le salon, le soir, José me laisse
un dernier conseil : "achetez du
Voltarène gel à2%", voilà qui est précis ! Comptez
sur moi !
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