jeudi 14 janvier 2016

Jour 32 : Santiago de Compostella jour 1 Première visite



Jour 32: Vendredi 30 Octobre 2015
Santiago de Compostela             Première visite
Messe n°1 prévue à midi. Cela faire drôle à Julian, qui ne va à l'église que pour les mariages. Auparavant, visite de la gare routière où Julian complète son billet de car (qui partait de San Sebastian, je ne sais pourquoi); son billet est complété pour 20€, en fait il prend simplement le même car plus tôt. De mon côté, je prends mes marques pour le voyage du lendemain à Finistera. Puis repérage de la ville, car ce soir, après la messe n°2 à 19h30, il fera nuit et il faudra retrouver son chemin pour le séminaire dans le labyrinthe de la vieille ville. L'entrée principale de la cathédrale est inaccessible à cause de travaux; donc pilier de St Jacques inaccessible. Il faut entrer par la droite.








Autour de la cathédrale, nombreuses retrouvailles et congratulations avec des pèlerins perdus de vue en route: l'ingénieur agronome; Bénédicte (une discrète jeune fille, qui est partie de St Jean d'Angély et qui va prendre le même car que Julian en descendant à Nantes); Julian se fait photographier avec les 2 allemandes qui marchent depuis 3 mois; celle au petit short a mis un collant.  Le conservateur Philippe loge au Grand Séminaire, à côté de la cathédrale; il annonce de la pluie pour Dimanche, à tort. Première visite de la cathédrale, défilé




 
 En entrant à  droite, vue dans le sens du transept. Les premiers rangs sont réservés aux pèlerins munis de leur crédential. À la croisée chœur-transept, l'encensoir (botafumeiro) est au repos.



















derrière la statue du saint, 


 
















puis devant le sarcophage dans la crypte. 

 
 




Après la messe de midi, Julian veut voir un marché, que nous trouvons assez proche de la cathédrale : légumes, fruits fromage,…et poulpes cuits et coupés en rondelles. Cela me révulse; il n'y aura pas de photos de l'étal, quand on sait que cet animal est très intelligent et a 9 cerveaux, ils ne sont pas destinés à finir ainsi. Julian en achète une assiette et en mange; je détourne les yeux. Découverte chez un marchand de souvenir d'un livre sur Compostelle, c'est bizarre qu'ils soient peu proposés, dans d'autres pays on en trouve chez tous les marchands de souvenirs. Retour au séminaire et achat des billets de trains, j'ai choisi la solution ferriviaire la + économique et la plus rapide : deux trains successifs en Espagne, puis TGV à Hendaye. Pour l'Espagne, je dois payer successivement pour chaque billet de train, et pour la France, le guichetier déclare forfait. "Vous verrez à Hendaye". Apparemment, sa carte senior lui compliquait trop la vie. Enfin, me voici sorti virtuellement d'Espagne ! C'est qu'à Santiago de Compostella, on se sent un peu au bout du monde. Et puis, je dois avouer que depuis quelques jours, la tête me tourne quand je me lève trop brutalement; je dois avoir une tension un peu faible; en clair, il est temps de rentrer à la maison et c'est aussi pour cela que j'irai en car à Finistera demain.   
Retour à la cathédrale vers 18h45; Malgré mes efforts pour le faire accélérer, Julian a trop traîné et toutes les places sont prises, donc messe debout et botafumeiro comme espéré. En fait, j'avais trouvé une bonne place debout. Assez grandiose, je l'avoue.

en sombre, les "animateurs" de botafumeiro


Botafumeiro en vol à travers le transept !!
















 

















La quête de la cathédrale n'est passée devant moi, donc je donne un Euro à une musicienne, qui joue de la cornemuse galicienne à l'extérieur. 

 

La nuit est douce, photos de nuit.
 









 












 



 L'hôtel Parador place de la cathédrale (place de l'Obradoiro) : 263€ la nuit; comment payer en une nuit ce que nous avons payé en un mois pour dormir.








Sur le chemin du retour, les magasins sont ouverts; je trouve un joli bijou pour ma fille, du touron et un gâteau galicien pour ma femme.





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