samedi 9 janvier 2016

Jour 27 : Sarria - Portomarin



Jour 27 : Dimanche 25 Octobre 2015

Sarria – Portomarin(prononcer portomarine)  Distance à parcourir 22,6 km
Lever à 7h           Beau temps
J'ai un peu traîné au lit pour que mon organisme se remette du marathon d'hier. Au petit déjeuner : une giga-poire, 2 yaourts, un Nescafé préparé dans mon quart et 4 croissants, car hier soir au supermercado, c'était un euros les 5 dans une boite en polymétacrylate, donc au moins cuits sur place! Pendant mon petit déjeuner, un pèlerin sort et juste après, on frappe à la porte d'entrée. Il avait oublié son bâton. On ne va jamais loin sans lui, mais dans ce cas, il ne pouvait plus rentrer le chercher sans aide. Départ à 8h, en pensant à Amy et Ana, qui sont quelque part dans la ville et qui se soignent. Monastère en haut de la côte, puis verte campagne dans laquelle le Chemin zigzague et monte et descend.


 Belles photos. Le long des propriétés, beaucoup de petits menhirs; nous sommes bien dans un pays celte.
On nous invite à pénétrer dans une église; difficile de refuser, c'est si rare.










 



















Les morts ne sont donc pas "enterrés", mais souvent placés dans des monuments construit sur le sol.
Des séchoirs à maïs en bois ou le plus souvent en pierres.



















Dans la campagne : des poulaillers, et divers quadrupèdes : vaches, moutons, chevaux et chèvres.
Des pieds de choux très hauts et de belles citrouilles.
Les feuilles de choux seraient prélevées régulièrement pour faire la soupe.






















Étude mycologique, qui commence avec une belle coulemelle, une amanite phalloïde et et un cèpe.


 










 

Le banquier allemand me rattrape, il a fait comme moi hier. Puis un couple espagnol connus eux aussi. Photos du km 100 avec 2 marcheuses françaises.

Arrivée à 14h à Portomarin (Prononcer Portomarine).

 





Surprise : le lac de barrage sur le Miño est vidé, ce qui fait que l'on voit bien l'ancien pont en bas du nouveau pont.


Un dernier escalier !





 
Le gite n'est pas indiqué clairement sur le plan et n'est pas fléché. Un automobiliste finit par m'expliquer en espagnol :"Droit sur l'église et après à la diritcha". Beau gite de la Province. Douche, lessive et déjeuner tardif. Mon tel réclame une carte sim(qu'il ne détecte pas); Redémarrage, il est content; ouf! Dans le dortoir, je retrouve Charles le bipolaire, Francesca (qui a parcouru aussi 40 km hier). Il y a aussi Anna, qui a surmonté son angine et Amy, dont le genou va mieux. Congratulations réciproques avec ces 3 filles. Pour les 2 dernières, on ne verra même pas sur leur crédential qu'elles ont pris le car. Ces demoiselles sont lasses de gites sans ustensiles de cuisine; demain, elles iront dans une alberge privée à 10€ pour pouvoir cuisiner. Elles font des projets pour l'arrivée à Compostelle. Les sacs à dos seraient interdits dans la cathédrale (probablement pour la sécurité), mais il y aurait un point de dépôt. Il y aurait 4 cars par jour pour Finistera. Il y aurait un service religieux à botafumeiro le vendredi soir. Anna, totalement en forme ira à pieds à Finistera et Nurcia !
Ravitaillement, car le supermercado est ouvert en ce dimanche après-midi.
Promenade au bord du "lac" et descente au fond du lac, ce qui permet de marcher sur l'ancien pont. On voit l'ancien chemin qui y menait. 




Il y a aussi des restes de maisons




 









 





 et du pont roman de 1120.






Le guide marron explique que la ville a été submergée en 1962 et qu'auparavant on avait déplacé un certain nombre de monuments historiques dans la nouvelle ville, placée en hauteur.
Là-dessus, vers 18h, à la nuit tombante, les 2 amies italiennes nous rejoignent, elles avaient couché à Samos. Je dine à une grande table que je partage avec des coréennes et je leur fais gouter le raisin rose. Je leur fait regarder le vers des pièces de 2€ et leur montrent qu'elles diffèrent selon le pays de fabrication. Marie, la jeune fille balte est aussi arrivée et une bande de 10 jeunes de toutes nations apporte de la gaité dans cette salle. Je les connais bien de vue, car nous marchons selon les mêmes étapes depuis des semaines. Et leur présence a bien égayé les soirées dans les gites. Mon diner terminé, comme je souhaite le bonsoir en anglais, ils m'offrent une part du gâteau qu'ils se partageaient en dessert. Gentil témoignage de sympathie.











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