jeudi 31 décembre 2015

Jour 14 : Burgos - Hontanas



Jour 14: Lundi 12 Octobre 2015
Burgos - Hornillos del Camino - Hontanas    Distance à parcourir  31,5  km
Réveil à 5 h du matin par des roadrunners          Départ 6h45
Je prévois une heure de marche dans la ville à la lueur des lampadaires. Je suis tout seul dans les rues désertes. Plus un pèlerin! Mais  je trouve diverses balises (flèches jaunes et coquilles fixées sur le sol). Puis le jour se lève sur des chemins de campagne. La meseta est un peu vallonnée et les villages sont installés dans les creux pour se protéger du vent probablement. Pas mal de tas de pierres, qui montrent qu'un gros travail de dé-pierrage a été effectué.


 


 Temps gris jusqu'à Hornillos del Camino (20 km parcourus) atteint avant midi; puis 3 heures de pluie jusqu'à Hontanas où j'arrive à 14h. La fin de chemin a été boueuse et il fallait chercher des pierres pour trouver un appui sûr, chaussures et chaussettes trempées. 31 km en 7h15, ce n'est pas mal ! 4,3 km/h. Halte à l'Albergue Municipal pour 5€.



 


L'arrivée à Hontanas, ville-rue installée dans un creux de la Meseta
 



 








L'église d'Hontanas










Je rencontre un français, Philippe, qui a trouvé un journal  qu'il partage avec moi pour sécher les chaussures. Nous recommencerons vers 20h et ainsi les chaussures seront sèches le lendemain. Retour du soleil vers 16h. Visite de l'église, ouverte pour une fois. À la sortie, les habitants demandent un peu d'argent pour l'entretenir, nous en donnons volontiers.
La cuisine du gite a été envahie par des coréens, qui font cuire des pâtes amenées de Corée. Vue la journée et l'absence de supermercado sérieux, ce sera "menu del pelegrino" ce soir. Chez "El Puntido", menu et prix affiché; il faut réserver; ok, je réserve. Philippe, qui voyage seul lui aussi me propose de m'accompagner. Lors du diner, il m'expliquera qu'il a été conservateur général des bibliothèques. Nous constatons au diner qu'une bonne partie des convives nous suivent depuis Roncevaux; je lui dis que nous sommes un "Royaume errant" et je signale que c'est le titre d'un livre de Marie Mauron. Il note, car il ne connait pas cet auteur des Alpilles. Philippe m'apprend que nos identités sont transmises chaque soir à la Guardia Civil. Il faut dire qu'il a été témoins de 2 vols: un téléphone laissé en charge sur un lit et un prêtre français dont les affaires ont été volées dans la sacristie pendant qu'il célébrait la messe(le voleur a été arrêté peu après car reconnu sur photos de la Guardia Civil par des témoins); se faire voler ses papiers c'est grave, car une pièce d'identité est exigée pour accéder aux gites. Nuit tranquille au son discret de la cloche de l'église en face du gite.








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