samedi 5 décembre 2015

Jour 0 : Versailles - St Jean Pied de Port

Essais préliminaires du matériel


 
Cette année, j'ai un chapeau de baroudeur à la place de la casquette et une nouvelle cape modèle "grand randonneur".
Départ de Versailles, cette année. Lever à 5 heures pour prendre le TGV de 7h28 à Montparnasse. En sortant, j'oublie le sac de ravitaillement et le chapeau; je sonne Dominique ma femme, car je n'ai pas pris de clés; heureusement, elle s'était levée et me tend le matériel manquant. Pas brillant le départ !
Vers 7h13, on peut enfin accéder à la rame; elle a 2 éléments de 250 mètres; le premier est IDTGV, je suis en voiture 10 de la seconde, c'est-à-dire dans le premier wagon. 
 




 


Ma rame n'est pas un modèle récent : une ALSTHOM (avec un "H" car fusion de 2 anciennes compagnies d'électricité  : l'alsacienne d'électricité et Thomson-Houston) de 1990, elle doit avoir des milliers de km au compteur. Par contre, elle signale fièrement qu'elle a battu le record de vitesse sur rail : 515,3 km/h le 18 Mai 1990, elle était toute neuve en ce temps là; c'était juste avant l'ouverture du TGV Atlantique.


C'est parti pour 5 heures de train jusqu'à Bayonne, où je dois attendre 2 heures  le TER pour Cambo les Bains. J'en profite pour visiter un peu la ville, qui est au confluent de la Nive et de l'Adour. Visite de la cathédrale avec d'autres pèlerins, ils cherchent un crédential et iront sur le "Camino del Norte".



14h53, départ pour Cambo les Bains où un car nous attend, car la voie de chemin de fer est toujours en travaux. Elle a été endommagée par une forte crue de la Nive et est en réfection totale.


 La Nive




















La porte Notre Dame face Sud





 




















 





La face Nord
















En fouillant sur un site de cartes postales, je constate que la Porte Notre Dame (qui est aussi le clocher) a bien changé en 100 ans. En 1909, elle était surmontée d'un clocher pointu.
 

Je profite du temps libre pour visiter la citadelle, qui domine la ville, y monter est un bon entrainement pour le lendemain. Elle fut construite par Vauban !
Pendant la messe, je note que les chants sont en Basque.
13 pèlerins, de la Norvège au cap –Vert;
En sortant, je note que certains gites sont complets et que le mien s'est bien rempli.

De là-haut, superbe vue sur la ville





La Citadelle
La vue du haut de la citadelle





Il est vrai que ce sur ce Chemin, on apprend la modestie, car on se sent souvent "dans la main de Dieu", car il  y a beaucoup d'aléas au cours de ce voyage pédestre. Chaque jour un incident peut obliger à s'arrêter. Et j'en ai vu pas mal qui devaient arrêter.


Au cours de ce Chemin, j'ai rencontré plus fou que moi, un allemand venant d'Allemagne (il avait sauté Metz – Cluny faute de gites), des Suisses qui marchaient depuis 3 mois, car partis de Suisse pour rallier le Chemin du Puy. Mon épouse a même rencontré une scandinave qui sur le Chemin du Puy, elle revoyait ses parents qui lui apportaient des chaussures neuves, car les précédentes étaient usées par la marche depuis la Suède.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire