jeudi 9 janvier 2020

Via Tolonosa Etape 25 : Toulouse - Léguevin


Étape 25 : Mercredi 2 Octobre 2019     Toulouse(31) – Léguevin (31)              22,7 km






 

Temps variable sec            Réveil 6h30. Comme à 7h10, les 3 autres habitants de la chambre ne bougent pas, je m'habille dans le noir et fais mon sac. J'avais préparé brique de lait et pain à la confiture dans le réfrigérateur et je pars déjeuner dans le salon désert. Départ avec le jour à 7h45.




 




Les travaux autour de la basilique sont terminés.
 











Le GR fait des détours touristiques et il vaut mieux suivre le Chemin Historique balisé par Compostelle Toulouse. Je traverse un quartier universitaire sérieux (droit ou sciences économiques), puis le quartier de la Daurade, un drôle de nom qui mérite une explication.







En fait c'était un quartier et il y a l'église du même nom.

Hier soir, plein de cafés avec des étudiants attablés; ils semblent être étudiants des beaux-arts Ils semblerait que ces œuvres bizarres sous les ponts aient étaient créées par un artiste américain.
 





 







Le Chemin Historique part d'un pont où je remarque une belle balise bleue. En traversant la Garonne, je trouve l'Hôpital St Jacques et une autre balise.



 





















Il faut faire attention aux vélos, qui foncent sans bruit sur des pistes cyclables qui sont parfois sur les trottoirs avec des clous pour balisage. 






Avec les cartes de Compostelle Toulouse et leurs balises, pas de problèmes sérieux et dès que j'ai une hésitation, des locaux me montrent le Chemin de leur balcon ou de leur voiture. C'est gentil de leur part.






Un Burger King va ouvrir et va recruter "Faites chauffer votre CV, nous recrutons sur cet emplacement"  Et ils provoquent leurs concurrents "derniers jours pour aller chez la concurrence". J'aime bien ce genre de publicité.
 








Comme je marche vers l'Ouest, au Sud de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, les avions en phase d'atterrissage me survolent. A 2 reprises, passent des A320 Néo aux couleurs d'Airbus, ils sont probablement en essais. 


Traversée de l'autoroute périphérique de Toulouse.




 








Un ancien moulin sur les hauteurs de l'autoroute. Le conifère est sous protection.

 









 


Puis traversée du Touch.

Le GR croise mon Chemin et part divaguer vers le Sud.









 

 
Traversée de St Martin du Touch, où il y a de belles propriétés.









 

Airbus n'est pas loin.
Je suis un dédale de rues pavillonnaires au Nord de St Martin de Touch.

 



 


Usines Airbus à la limite Sud de l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
Tronçons d'A380 sur un terrain.

 












Une aile, un nez (A330 ?); ça me plait tout ça ! L'aviation, c'est encore ce que les français font de mieux au niveau industriel.

 
















D'après le topo de Compostelle Toulouse et au vu des panneaux, entrée de Colomiers à la fontaine lumineuse. Comme c'est le jour, pas de lumière et en plus elle est à sec !

Comme j'hésite un instant, car il n'y a pas de nom de rue, du haut d'un balcon, un homme me hèle, "c'est par là!". C'est ce que je pensais mais une confirmation fait du bien !





En sens inverse, c'est plus précis, la Nationale 124 relie : Toulouse à Auch - Mont de Marsan – Dax.
C'est le vrai Chemin de Compostelle de Toulouse à Auch, mais comme il ne serait pas raisonnable de la suivre à pieds, je vais la suivre à distance par des chemins divers de Toulouse à Auch.


 



Encore des zones pavillonnaires avec parfois des trésors : une Autobianchi A112.

 











Un passage souterrain et enfin la verdure revient; Il est 11h45, déjeuner dans une zone de verdure autour d'un lac; des collégiens y font de l'entrainement à la course.


 
















C'est bon, j'en ai fini avec l'agglomération de Toulouse.

Reprise du Chemin vers Pibrac par une belle piste cyclable. Et entrée dans Pibrac.




 





 









Jolie propriété à droite; c'est le Portail Henri IV. Ici a logé Catherine de Médicis "en voyage de pacification dans le Midi de la France".





 












 


Juste après, sortie d'école. C'est une école catholique privée classée. 












Belle maison à colombages en montant à gauche.




Et voilà l'église en hauteur évidemment et entièrement en brique, la pierre du pays.


 













 


L'église est fermée, mais à travers la porte vitrée, on voit la chasse contenant les reliques de Ste Germaine; qui est justement de Pibrac.






 





 Il y a probablement aussi une fresque. A peu de distance de la ville, une basilique a été construite au XXième siècle, je ne l'ai pas vue.

Le Fresque, que je n'ai pas vue.
















Étonnant: Sainte Germaine traversant le Courbet, dont les eaux se sont ouvertes devant elle pour l'aider à passer (second miracle).











L'oratoire de Sainte Germaine












 



Je suis arrivé de droite, suis allé à l'église puis le Chemin a tourné à gauche. Ainsi, j'ai fait le tour du promontoire sans voir la basilique.


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"Invention du corps de Sainte Germaine"; drôle d'expression. Il ne semble pas que ce soit une carte satyrique.









Qui était Sainte Germaine, dont la statue a été souvent présente dans les églises depuis Montpellier?
Germaine Cousin de Pibrac, cette sainte, qui a vécu 22 ans, il y a quatre siècles, en Haute-Garonne est patronne de notre paroisse. L’histoire a peu de choses à nous dire de sa vie. Ses origines familiales sont imprécises. Née en 1579, à Pibrac, handicapée d’une main et atteinte de tuberculose, elle est inapte à certains travaux agricoles, ce qui la diminue aux yeux de la communauté villageoise.
Germaine, orpheline de mère était pauvre, mal aimée et rejetée. Sa belle-mère la considérait comme sa servante et en fit une gardienne de troupeaux. Elle était très pieuse et faisait preuve d’une grande dévotion envers Marie. Elle aimait participer à la messe matinale, était bonne pour les pauvres et savait parler de Dieu aux enfants des fermes voisines.
Rien ne peut la détourner de la rencontre avec Dieu: ni les intempéries, ni les mises en garde ou menaces. Elle s’efforce d’aimer sa belle-mère et, quand, injuriée ou battu elle n’y parvient pas, elle ne cultive aucune animosité à son égard.




Premier miracle : Le miracle des fleurs (à gauche dans la fresque)
Germaine partage régulièrement du pain noir avec les pauvres. Un jour, sa belle-mère vient la persécuter, comme à son habitude, lui demandant ce qu’elle transporte dans son tablier. À la place du pain noir, elle voit des roses en sortir miraculeusement en plein hiver.
Deuxième miracle : Le miracle de la traversée du Courbet (à droite dans la fresque)
Pour aller tous les jours à la messe, Germaine doit traverser le petit ruisseau appelé Courbet mais, un jour, grossi par d’abondantes pluies, le ruisseau est devenu un torrent fougueux. Germaine risque pourtant ce dangereux passage, les eaux s’ouvrent devant la bergère et elle traverse à pieds secs à l’aller et au retour.
Troisième miracle : Le miracle de la quenouille (dans la fresque, au-dessus , à droite)
Pour aller à l’église, Germaine est obligée de laisser ses moutons sans surveillance alors que les loups sont nombreux dans la forêt voisine. Elle plante alors sa quenouille et aussitôt les moutons viennent se ranger autour pour ne plus s’en éloigner tant que dure l’absence de leur maîtresse tandis que les loups sont de leur côté tenus à distance par une force invisible.
Épuisée par son mal, les privations, les duretés, le manque d’affection, elle meurt en 1601, seule et sans bruit, sous l’escalier de la bergerie. Enterrée dans l’église de Pibrac, devant l’autel de Notre-Dame, on retrouve son corps intact, 40 ans après, à l’occasion de l’inhumation d’un membre de la famille Cousin (miracle représenté au milieu de la fresque). L’Église catholique a béatifié Germaine Cousin en 1854 et l’a déclarée sainte en 1867, reconnaissant qu’elle a su aimer Dieu et ceux qui vivaient auprès d’elle. Orpheline, malade, pauvre, maltraitée par ses proches, elle est la sainte de tous ceux qui souffrent et que la vie malmène d’une manière ou d’une autre.
 





















 


On retrouve le GR, mais pas pour longtemps, car il ne va pas à Léguevin où est le gite. Et puis, cette ville mérite la visite et était sur le Chemin.
A la sortie de Pibrac, traversée d'une voie ferrée sans signal lumineux, le passage à niveau a été supprimé, seul reste le portillon piéton. Du coup, pas de signal d'arrivée de trains.





 











Puis cheminement lisière, puis en pleine en forêt.


 











On sort du bois pour longer la voie ferrée vers Lèguevin et Auch.

 


















Passage au large de Brax, itinéraire botanique, je n'ai pas fait de détour pour voir le château.


















Arrivée à Léguevin, 7 Rue du Languedoc. C'est une vieille maison que la mairie a mise à disposition de l'association locale. Ils ont fait un travail énorme en 2003 pour le rendre agréable; l'accueillant nous montrera des photos du chantier. Le gite est en libre accès. Il y a là 2 israéliens dont l'un parle très bien français.
 














Le magasin Casino du village a fermé, mais il y a un Lidl à 1,5km, c'est mieux que rien ! 

Bonne boulangerie en face du terrain de boules.

Visite de l'église.


 














































St Joseph et   Sainte Germaine


 
 










Plaque sur le mur du relais de Postes à droite. A la fin, la RN124 fusionne avec la RN10 pour atteindre Bayonne.




Il y a un ancien relais de poste au bord de la nationale 124.






L'entrée de la ville en revenant du Lidl qui était largement en périphérie. 

Bon, mais grâce à lui, on a de quoi vivre ce soir et demain.













Les accueillants me signalent une pierre, retrouvée dans une maison et qui s'est avéré être une des Croix de Sauveté (XVIème siècle), qui délimitaient une zone dans laquelle toute personne était protégée de la maréchaussée (comme les églises).





 




















Le soir, discussion du lendemain avec les 2 israéliens, c'est un grand-père, qui emmène son petit-fils en randonnée. Il veut aller à Toulouse à pied le lendemain pour y prendre un train pour Bordeaux où un avion les ramènera au pays. Pour eux, à la lumière de Google-Maps piéton, il y en a pour 21 km. Je leur explique alors que s'ils suivent le GR, ce sera en fait 40 km et que le Chemin historique que je viens de suivre n'est pas balisé vers Toulouse. Entêtés, ils maintiennent leur projet en partant à 5h30 et en suivant la nationale vers Toulouse, c'est une route très fréquentée donc dangereuse pour les piétons, je le lui dis mais c'est décidé !  Coucher général à 21h.





Gite communal  Gite d’étape   Association Maison St Jacques : Brigitte Collet,
site : www.stjacques31.canalblog.com  Tel : 06 10 58 16 10 
            7 rue du Languedoc   derrière la mairie en plein centre-ville)          31490 Léguevin          7 pers.            nuitée : 8€


Comment sortir de Toulouse à pieds : les document en ligne de Compostelle Toulouse























 




















































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