jeudi 23 janvier 2020

Via Tolosona, étape 37 : La Commande - Oloron Sainte Marie

Étape 37 : Lundi 14 Octobre 2019        La Commande(64) – Oloron Sainte Marie        19,7 km



Pluie annoncée à 13h         Réveil 6h30          Départ à 8h00(dès qu'il fait jour)    Arrivée 14h.








Message aux cloches !!!! Nuit difficile, car les cloches ont sonné 2 fois toutes les demi-heures; les 22 coups de 11 heures m'ont réveillé et ensuite, j'ai entendu toutes les demi-heures jusqu'au matin et pour Paul ce fut pareil.



















Aujourd'hui, il y a 5 côtes à monter en 16 km pour finir de nous faire passer de la vallée du Gave de Pau à celle de la vallée d'Oloron. Alors on va essayer d'arriver avant la pluie, qui rendra les chemins glissants. Chemin souvent forestier, très agréable.
Parcours dans les sous-bois.
Il y a du vent d'Ouest, d'où une grosse différence de température entre les sommets aérés et les creux où l'air chaud stagne. Et dans les creux, un cours d'eau !



Là, pas de rambarde, mais le pont est large.
 




 
















Paul souffre un peu dans les côtes, mais je lui ai promis de l'attendre au sommet.







En haut de la troisième côte, probablement des coulemelles puis nous arrivons à Haut Estialescq, c'est un haut plateau où il y a prairies et champs de maïs. Des vaches aussi.

 











Les volets sont rouge basque.











Jolie pompe









Voiture en fin de vie, c'était une Renault 18 (années 1980).







 



Petite moissonneuse pour maïs







 




Paradis pour lapins







Encore 2 côtes et on arrive à Goes. C'est là que la pluie arrive, mais le reste, c'est du goudron, donc plus de danger de glissades.
 



On franchit un affluent du Gave d'Oloron.





























Arrivée à Oloron, on traverse le gave d'Ossau

puis le Gave d'Aspe.












Située au confluent des Gaves d'Ossau et d'Aspe, Oloron est depuis la plus haute antiquité, choisie. Les Osquidates, peuple gaulois, en font leur capitale: c'est Iluro. Elle devient en 56 avant JC, l'une des cités romaines de la Novempopulanie; puis elle est le siège d'un évêché. Jusqu'au VIIIème. Les invasions se succèdent: Vascons, Arabes, Normands ne laissent que ruines et désolation. Reconstruite par Centule V le jeune en 1080,, c'est une riche cité épiscopale et féodale indépendante nommée Oloron. Il la dota de nombreux privilèges surtout commerciaux et militaires. La ville prit alors de l’importance et accueillit des souverains étrangers et de plus en plus de pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle. Et devint la plus peuplée du fier Béarn. De cette prospérité, il reste d'admirables chefs-d'œuvre : Ste Croix perchée en vigile sur les remparts et Ste Marie, l'imposante cathédrale au porche roman. L'eau d'un vert profond partout circule, coupée de digues bouillonnantes. Et tout comme autrefois, c'est le paradis des gourmets et des pêcheurs de saumon
Arrivée sur une grande place, qui sert en partie de jardin public. Il est vrai que nous avons faim. A gauche, une brasserie et un Carrefour City. La brasserie propose des pizzas, cela me va, car ils en proposent des végétariennes. Achats au Carrefour City, Paul prend 4 œufs et propose une omelette pour ce soir. C'est gentil.
Pour aller au gite, il faut repasser les 2 gaves, qui vont fusionner dans Oloron en formant le Gave d'Oloron. Je pense que c'est un gite associatif.

 








 L'accueillant du gite m'explique que dans le langage local Oloron signifie "entre deux rivières". Au gite, nous ne serons pas seuls, il y a un italien, qui suit le chemin du Piémont. Sur le tard, arrivera un allemand épuisé, il vient de Lescar !
En ce moment, le gite est tenu par un couple très sympathique, qui a arpenté de nombreux Chemins. Le monsieur est un esprit curieux, à la conversation très intéressante.






Oloron Ste Marie résulte de la fusion de 2 communes : Oloron et Ste Marie sous Napoléon III en 1863 sous l'influence d'Eugénie de Montijo.
Sortie en ville avec un plan, car il y a plein de ruelles. En plus il y a le problème de franchissement des cours d'eau. Visite de la cathédrale, dont le parvis est protégé par un auvent et où je retrouve les 24 vieillards qui m'avaient émerveillé en 1965, lors d'une visite avec mes parents. 



 



































La grosse tour protège la porte d'entrée et les sculptures, qui l'entourent.




 

Comme à Molaàs, deux sarrasins sont condamnés à supporter la colonne du porche jusqu'à la fin des temps.



 




 De part et d'autres du tympan, deux jolis chapiteaux romans.












En haut à gauche de la porte de gauche, un monstre diabolique est en train de dévorer un être humain dont on ne voit plus que les jambes.

























A l'intérieur, je n'ai pas vu de chapiteaux romans, mais la cathédrale étant consacrée à Marie, il est normal de la retrouver souvent sur les vitraux.




















A droite ; Saint Pierre avec ses clés






Rencontre de Jésus avec Jean Le Baptiste



L'Annonciation et rencontre avec un Ancien                              Présentation de Jésus ????


 
La pêche miraculeuse.



Passage à la gare, où il y a une guichetière et elle me crée un billet pour demain matin à 7h55.













Au retour, découverte des maisons typiques de la ville: certaines ont des balcons comme dans le Pays Basque.

 





















L'année prochaine :Cap au Sud !







Accueil Pèlerins "Le Relais du Bastet"  12 place de la résistance
 15h – 20h  06 44 80 70 96       13 €   Dortoir          Possibilité cuisine























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