lundi 27 février 2023

Via Tolosona étape 47 : Tiebas - Puente la Reina

 

Étape 47 : Lundi 14 Juin 2022 : Tiebas - Chapelle d'Eunate(13 km) - Obanos - Puente la Reina    18 km

Réveil 5h30        Debout 5h45       Départ 6h30.

 

 

 

 

Bonne nouvelle : je vais m'éloigner des montagnes.

 


 

On voit l'arrivée du tronc commun des trois autres Chemins venant de Saint Jean Pied de Port et de Pampelune à Obanos.

C'est là que je suis passé en venant du Puy en Velay, il y a 7 ans.


 

Beau temps frais, parfait pour cette dernière étape. Quelques montées et descentes, tandis que la voie express que je longe dispose de remblais.

Des céréales toujours.

  

 

Le barraco (cabane en briques) du guide est toujours là.

  

Faune locale, c'est le premier que je vois en Espagne.

 

 

Passage sous la voie express, maintenant, je sais où elle va : Pamplona puis Iruña.

  

 

  

 

Retour à la civilisation: on passe sous  une voie chemin de fer

   

 

 

  

 

 

Transport de bottes de foin.

  

 Le Chemin rase Eneriz, alors ils se signalent et ajoutent des balises pour nous faire traverser la ville. Mais ils n'ont pas balisé la sortie !!

 

 

 Très peu de gens dans les rues.   Paroisse Ste Marie Madeleine

   

 Ce monsieur célèbre a été baptisé dans cette ville en 1685

 

Le Rio Robo, que je vais suivre jusqu'à Puente La Reina, où il se jette dans la rivière Arga.

 

 A partir d'ici, c'est l'arrosage par aspersion partout. On se croirait dans le Gers.

 

 Il y a des puits partout et ils sont numérotés. Il y a une gestion globale de l'eau.

 Les arroseurs sur leurs mâts.   Ils arrosent à 10h30, c'est bien tard.

   

 

 

 

Vallée de Puente la Reina en vue (on voit Obanos en fait).

  

On s'enfonce dans un tunnel de verdure et on découvre en sortant la chapelle d'Eunate.

 

Elle date du 12ième siècle et est octogonale et le bâtisseur se serait inspiré du Saint Sépulcre de Jérusalem. Était-ce un templier ? Visites seulement le samedi et le dimanche.

 

 Eunate signifierait "les 100 portes" en basque. Car elle est entourée d'une ceinture d'arcades en forme de cloître, mais à ciel ouvert. La découverte d'ossements et de coquilles semble permettre d'élucider cette origine mystérieuse; ce fut une chapelle funéraire pour les morts en pèlerinage et aussi pour la confrérie de Santa Maria d'Eunate, qui assurait le culte et l'assistance aux pèlerins.

 

 

   

 L'entrée

 

 

 Départ pour Punte la Reina.

  

 Mais d'abord : Obanos, la ville de convergence des Chemins.

 

Dernière vue du Rio Robo. Puis on traverse encore un petit vallon.

  

 

  

 La place centrale d'Obanos.   Le Chemin passe sous l'arche.  Jonction avec les autres chemins.

 

 "Gares",   doit être le nom basque de Puente la Reina.

  

 

Le gite, qui n'ouvrira qu'à midi. Il est situé à côté de l'ancien hôpital pour pèlerin, qui porte le même nom (Los Padres reparadores) et qui sert d'école.

 Puente la Reina, qui signifie littéralement Pont de la Reine, tire son nom du pont à six arcs brisés et piliers ajourés que fit bâtir au XIe siècle une souveraine pour épargner aux pèlerins le passage à gué de la rivière Arga. Mais quelle reine? Les historiens ne se sont toujours pas prononcés, hésitant entre Doña Elvira, dite Doña Mayor, épouse de Sanche III el Mayor (le grand) (981-roi 1000-1035) et Doña Estefania, épouse de Garcia de Nàjera (1021-roi 1035-1054).

 

 

 Comme je suis en avance et que la ville n'est pas très grande, petit tour au pont.

 

Et aussi pour chercher une éventuelle gare routière pour acheter un billet pour le car de demain matin 8h30.

Je ne trouve qu'un abri dans lequel sont collés les différents horaires de car.

    

Comme il y a un café/boulangerie (une vraie !) en face, je vais y prendre un café et je demande des informations à la vendeuse. Pas de soucis ! On paie en montant dans le car. Il faudra faire ainsi, pas de réservation possible, sauf par internet, mais c'est trop compliqué et pas moyen d'imprimer le billet de réservation.

Ravitaillement au supermarché.

Retour au gite. Lors de son ouverture, nous sommes déjà quelques-uns à attendre. En tamponnant mon crédential, l'accueillant est impressionné. Je ne suis pas parti de Saint Jean Pied de Port comme beaucoup ! C'est ma 47ième étape.

 

 

La rue principale de Puente la Reina à 13heures.

 En en revenant, je découvre une quincaillerie, qui fait marchant de souvenir et qui a des cartes postales pour mes petites filles.

Je visite deux des trois églises avec raison, car cet après-midi, j'en retrouverai une fermée.

    

  

 Un Saint Jacques dans l'entrée.

 Près du gite, il y a une église très simple à l'intérieur, bizarrement son entrée est sous un porche, qui enjambe la rue.

   

  

 

 

Pas de retable baroque. Et une statue devant laquelle les gens semblent déposer des intentions de prière.

 Déjeuner au réfectoire du gite

 Dans l'après-midi, retour en ville et à la porte menant au pont.

 

Les rues sont un peu plus animées, car les pèlerins commencent à arriver de Pamplune.

 

 

Fin d’après-midi au frais dans le jardin du gite. Un rio s’écoule entre le jardin et le gite.

 Le gite s’est bien rempli. Au moment du diner; c’est assez calme, car beaucoup de gens sont partis manger dehors. Coucher 22h, le dortoir est spacieux, mais plein. 

A partir de 22h00 la porte d’entrée du gite s’auto verrouille. Malheur aux fêtards.

 

Albergue de los Padres reparadores           ouv   12h - 20h           5€/p    Tel : 0034-948-340-050

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Étape 47a : Mardi 14  Juin : Puente la Reina - Hendaye – Paris :

Autocar à Puente la reina     https://laestellesa.com/

   Puente la Reina - Irún - Endaya     Pour acheter les billets dans le car et online

 

Remue-ménage dès 4h30. Ils veulent vraiment marcher à la fraiche ! A 6h, le dortoir est vide.

 Je déjeune tranquillement et à 8h00, je suis à l’arrêt de bus qui est prévu à 8h30. C’est le seul de la journée pour cette ligne.

Il y a des éclopés du Chemin qui vont à Estella et aussi des espagnoles qui vont à Pamplona.

 Remarquant qu’il n’y a pas d’arrêt en face, je pose la question aux espagnoles pour m’assurer que je suis bien du bon côté de la route. Moi, oui ; mais pour Estella, il faut attendre en face. Les éclopés traversent la route en vitesse.

Une dame espagnole me fait comprendre que mon car passera en premier, puis il y aura le car pour Pamplona.

Très gentille, elle veille à ce que je prenne bien le premier autocar. 

Paiement à l’entrée du car; masques obligatoire !! Ça tombe bien, j’en avais dans mes affaires !!

Grosse gare routière à Irùn. Entrée en France avec contrôle de la Police aux frontières.

Le car nous laisse sur un trottoir et on finit à pieds jusqu’à la gare.

Là une guichetière efficace me trouve un billet de retour avec changement de TGV à Bordeaux. Chose que SNCF-Connect n’avait pas su me proposer. Tant qu’il y aura des guichetiers, le vie sera belle lui dis-je.

 Pique-nique face à la mer

 TGV à 13h18

 

 

 

 

 

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