vendredi 24 février 2023

Via Tolosona étape 39 : Sarrance - Urdos

 

Étape 39 : Dimanche 5 Juin 2022 :         Sarrance  - Urdos  27 km

Réveil 5h38        Départ 6h40

L'hospitalière avait préparé le petit déjeuner la veille au soir. Je devais mettre en route la cafetière, mais c'est déjà fait. Petit déjeuner simple, mais il n'y a pas assez de pain pour 5 personnes, donc je n'en prends pas trop. Mais mes compagnons se plaindront ce soir du manque de pain. J'espérais qu'un supplément de pain sortirait d'un placard; ce n'est pourtant pas cher !

  

Je retrouve un chemin, les nuages sont bas, mais la pluie a cessé.

Au moment de traverser la RN 134, petit oratoire au bord de cette nationale.

 

 

Je traverse le gave d'Aspe; le village de Sarrance au loin.

  

A nouveau chemin à flanc de montagne, cette fois-ci le gave est à ma droite.

 

Coin difficile aménagé.

 

Les sous-bois sont fort sombres par ce matin gris.

Sur ce chemin en balconnet, il y a parfois des câbles de sécurité fixés à la paroi rocheuse pour éviter de glisser dans le gave. Cela rassure. Comme d'habitude, ça monte et ça descend en fonction du relief.

 

On retraverse le gave et on va passer derrière l'ancienne maison du garde barrière.

 

  

 

 

 

Encore un passage en balconnet.                                                                   Puis le chemin s'élargit  

 

  

  A droite, galerie sous la montagne ?? Accès interdit, évidemment.

 

 

  Éric CORNO semble très dynamique l'hiver et l'été.

 Activité surprenante dans un petit village, un funérarium !   Certes on meurt partout !

 

 

 Arrivée à Bedous à 9h00.

Je passe un pont où un pécheur patiente. Je lui demande ce qu'il pêche ; "La Truite". Je lui dis que c'est bon signe pour la santé de la rivière et alors il me précise que les truites se reproduisent très mal dans cette rivière et qu'elle est rempoissonnée artificiellement.

On y traverse la voie ferrée. Terminus du train, mais en ce moment la ligne est en réparation à cause des intempéries de Février 2022, donc plus de trains.


  

 

La mairie, l'église, le fronton et le château.

 

Dans une rue transversale, il y a de l'animation. Un dimanche matin, c'est une boulangerie un peu à l'écart. Achat de deux chocolatines; j'en déguste une assis sur un mur, qui entoure le fronton.

 

  

 Ensuite, chemin classique jusqu'au retour au gave dont on coupe une boucle.

 

 

  

10 h 30, Descente sur Accous; joli village avec son lavoir, ses vieilles maisons, son fabricant de mouches (nommés ici leurres) pour la pêche et son église ouverte, c'est rare. Elle recèle de jolis vitraux.

  

 

 

  

 Qui sont ces deux personnages en haut des vitraux ? Noirs à gauche et bleus à droite.

 Jolis vitraux que je ne sais interpréter.

 

A gauche : DOMINUS MIHI ADJUTOMMEN TIMEHO IMMICAS MERS IN NOMINI PATRIS ET FILLIE ET SPIRITUS SANCTI     ??????                  Évêque enchainé par le pied près d'un arbre( ?)    

A droite               QUID ASTASCRUELLA BESTIAT NIHIL IN ME FUNESTE REPERIES : « Pourquoi restes tu ici, bête sanguinaire »

 

 

 Une vieille publicité pour la compagnie Singer, fabricant de machines à coudre.

 

 

  

 Et une activité fromagère.

  

Et on continue à couper la boucle de l'Aspe par des chemins agréables agrémentés de gués bien aménagés.

  

 Au pont d'Esquit.

 On longe un peu la RN134, puis on l'évite en traversant le hameau de l'Estanguet.

Je découvrirai à Canfranc-Estacion, que c'est là qu'a eu lieu l'accident de chemin de fer, qui a entrainé la fermeture de la ligne. Voilà l'histoire récupérée sur internet.

 

 

Un accident mémorable !

Le vendredi 27 mars 1970, un train de neuf wagons chargés de maïs quitte la gare de Pau à destination de Canfranc. Il est tracté par deux BB Midi: la 4227 et la 4235. Le convoi dépasse la gare de Lescun-Cette-Eygun et attaque une rampe à 35 pour mille. Mais ce matin-là, il fait froid dans la vallée d’Aspe et la sous-station d’Urdos ne fonctionne pas, entraînant des chutes de tension entre les deux sous-stations de Bedous et les Forges-d’Abel au milieu des plus fortes pentes de la ligne. À 6h45, peu après la sortie du tunnel de Sens, le couplage patine sur les rails couverts de givre. Impossible de sabler les rails, les sablières des deux locomotives sont vides!

Les deux mécaniciens, après avoir placé la rame sous freinage rhéostatique, descendent pour mettre des cailloux du ballast sous les roues. En les écrasant la rame pourrait retrouver son adhérence et repartir. C’est une bonne idée mais la sous-station des Forges-d’Abel disjoncte et, privée de freinage, la rame part en dérive. Les deux agents n’y peuvent rien. Le convoi dévale la ligne. Il repasse devant la gare de Lescun-Cette-Eygun, aborde à plus de 100 km/h le passage à niveau automatique de la route de Lescun, qui n’a pas le temps de se fermer et finit sa course dans le gave d’Aspe au pont de l’Estanguet au kilomètre 280,683. Déséquilibré par la vitesse, un wagon accroche la cage de ce pont métallique construit en courbe serrée. Dans un fracas de tôles pliées, l’ouvrage s’effondre avec l’ensemble du convoi. Les dégâts matériels sont spectaculaires, mais l’accident n’a pas fait de victimes.

Un accident bien opportun. Aussitôt après l’accident, le transport des voyageurs est assuré par un service d’autocars au départ de Bedous. C’est le Vendredi Saint, avant-veille de Pâques et de nombreux curieux se pressent pendant tout le week-end pour découvrir le pont et le train, qui ne sont plus qu’un effroyable amas de ferrailles enchevêtrées.

Facilement accessible et de faible portée, le pont de l’Estanguet aurait pu être remplacé sans difficultés techniques. Le Génie proposa de poser un pont provisoire. Mais la SNCF, arguant d’un déficit d’exploitation annuel de 1,160 MF (aux conditions économiques de 1970) décida de ne rien entreprendre. Elle se contenta de remettre la voie en état jusqu’au pont et de déblayer le gave d’Aspe. Ce fut le début de la fin [provisoire] pour le transpyrénéen.

 

 

 Au niveau du pont

  

 Probablement, une des deux locomotives.

 

 A droite : ici passait le train vers le tunnel de Canfranc.

 Mais on a construit, à côté du tunnel, un tunnel routier et la RN 134 est devenue un axe de circulation européen. Évidemment, il y a eu des oppositions, car maintenant cet axe routier est fréquenté par beaucoup de camions.

 

Reste des graffitis, témoins du vieux conflit concernant le percement du tunnel routier.

   

 

               Oui à la voie ferrée.                          Non au tunnel       Non au classement de la RN134 en axe européen E7

L'Estanguet, c'est un hameau très tranquille, occupé par un centre hippique. On y monte, puis on en redescend. La RN134 y passait peut être autrefois.

 

 

Maintenant le GR traverse le gave et passe sur la rive gauche en direction de Lescun, toujours pour ne pas marcher sur la RN134.

 On atteint une centrale électrique, que l'on contourne pour monter à flanc de coteau, comme d'habitude !! Accolée à la centrale électrique, une usine d'aluminium. Ce voisinage limite les pertes en ligne !

 

  

 

 

 

 

 Petit cours de géographie hydraulique. Nous sommes au repère n°5 à la centrale d'Eygun-Lescun.

 

Et aussi, petite leçon de sécurité : entre Borce et Urdos, on n'a pas pu tracer de GR à cause de gorges trop étroites au pied du fort du Portalet. Donc il a toujours été conseillé de prendre le car. Maintenant, ils font des travaux pour créer une passerelle pour le GR 653, mais c'est compliqué. Je vais réfléchir, car c’est dimanche et il n'y a donc pas de camions. D'abord cap sur Borce !

  

 


Joli chemin, pas toujours facile, mais quand il longue le gave, il y a de belles zones humides.

 Là, on est vraiment à flanc de coteau !

 

Là, on est en zone humide avec fleurs et papillons.     Barrières de pâturages, merci de bien refermer la porte!

 

 Tunnel végétal, gare aux tiques.

 

  

 

Le gave n'est pas loin ! Voici le pont aux chèvres.   Qui est peu fréquenté.

 

  

 Flore et faune locale

 

  

 

"Pont de Borce" en vue, pause-déjeuner sur des rochers accueillants avant la grande route.

 

   Beau pont !          

  

 Vue vers l'aval                                                                                          Vue vers l'amont.

 

 

C'est à pic des deux côtés, le chemin de fer passait en tunnel à gauche.

  

Borce est en hauteur un peu à l'écart de la RN134 à droite.


  

En premier : l'hôpital Saint Jacques est aussi un lieu d'hébergement pour 6 personnes.

 Randonneurs du GR10 acceptés.

Car Borce est au croisement du GR 653 et du GR 10 (chemin des crêtes pyrénéen).

 

 

Sur le GR10 à l'Est, Etsaut, je comprendrai ultérieurement que c’est là qu’est l’arrêt de car, pour Urdos !

 

 Borce

 

Sa rue principale, au fond il y avait un gite, café alimentation, mais il est fermé faute de tenancier(En Août 2022, il a réouvert).

 

Une tour de défense

  

 

Dans l'église, Saint Jean Baptiste baptise Jésus.     Un peu d'histoire.

 

Maintenant, il faut se décider pour le car. J'ai regardé les horaires sur un arrêt au pont après l'Estanguet et j'ai (mal) compris que les cars étaient rares le dimanche et que je l'avais raté. En plus je n'ai pas saisi que le car ne passait pas à Borce ! Il passe à Etsaut de l'autre côté du gave. Bilan, je tente le coup par la route.

La circulation est faible et on marche sur une piste latérale destinée aux piétons et aux vélos. Comme il y a un sens unique alterné à cause des travaux, à un moment de latence, la demi-voie de chantier est utilisable par les piétons. Les feux étant réglés sur 3 minutes, il faut passer la partie très étroite dès la fin du "flot" de voitures et foncer. C'est trop juste, mais à mi-distance, il y a un perchoir de sécurité pour piétons, donc c'était très possible. Ainsi, je suis passé en sécurité et j'ai même pu faire des photos du fort du Portalet, qui domine le chantier. C'est sûr qu'il verrouillait le passage.

 

 

 

Décorations bizarres à la sortie de Borce sur une aire de repos.

 

  

 Passons aux choses sérieuses, restent moins de 5 km:

 

  

 

Là ce n'est pas large, mais les voitures y font la queue au feu de chantier.

Le fort est en face à gauche levant le nez.

 

  

 

Là, il faut choisir son moment pour foncer tout en regardant le fort !

  

 

 C’est passé !! Au feu sens inverse; il n'y a pas grand monde.

 L’ancien pont est interdit même aux piétons tellement il est fragile.

 

  

A droite en arrivant à Urdos, le barrage de Barralet et le pont de chemin de fer. 

Urdos gare, on quitte la RN134 à 1,3 km du centre-ville.

  

 La gare                                                                                                         La sous-station électrique très délabrée.

 

   

Un break Citroën GS, véhicule de collection sorti vers 1975.    Le camping

 

 

Le panneau d'entrée en agglomération manquait, j’insère celui de la sortie.

  

Sur la RN 134, le gite                                                et l'ancienne douane.

 

 

Accueil pèlerin épicerie Le Compostelle 05 59 39 38 67 et 07 86 75 80 66.

Accès libre; 16€; le responsable arrivera à 17h30 pour ouvrir son magasin d'alimentation.

 


 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 


 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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