Jour 35 : Lundi 2 Novembre 2015
Retour en France :
Espagne - Versailles
À partir de 4h20, plus question de dormir. Un téléphone
sonne à 4h40, donc un autre passager descendra. 4h50, le train s'arrête, nous
sommes 2 à descendre et nous ne serons que 2 sur le quai. Je finis par trouver
une plaque "Medina del Campo", cela rassure. L'autre voyageur
s'éloigne en courant et en traversant les voies. En cherchant un peu, je vois
au loin qu'il y a un passage souterrain, c'est plus prudent. Arrivée à la gare
elle-même, elle est éclairée et déserte; c'est le château de la belle au bois
dormant, sur l'unique écran, apparaissent les trains à l'arrivée et (ouf) au
départ; "Hendaya" à 6h00; donc
je pourrai quitter ce trou, car je ne sais même pas où je suis en Espagne.
Salle d'attente déserte, WC. Je vois passer la loco diesel, qui part au dépôt
et mon train va rester à quai et il y restera jusqu'à 5h38, probablement pour
ne pas arriver trop tôt à Madrid. Bon, je vais prendre un petit déjeuner. Pour
une fois, j'ai acheté une plaque de 8 barquettes de 25g de confiture (ce n'est
pas écologique) ; pain et yaourt à boire. J'ai toujours l'unique compagnie de
la speakerine, qui m'annonce avec régularité des trains pour
"Madrid-Chamartin". Accent adorable. À 5h50, je vois arriver un train
au loin au quai 7, il ne faut pas traîner, passage souterrain et me voilà sur
le quai. En remontant ce train, qui vient de Lisboa(Lisbonne), les nos
des voitures croissent. Au début, les wagons vont à Madrid; je trouve des
employés en train de couper le train; Voiture 18 Hendaya ? Oui, c'est devant.
Je la trouve et je m'engouffre. Comment trouver ma place 30 dans un wagon sans
lumière? J'allais sortir ma torche, mais la chef de train est déjà là elle me
montre ma place et contrôle mon billet. Elle a une feuille à la main et elle sait
qui va monter où; et comme j'étais le seul à monter…C'est une place classique,
avec siège inclinable, c'est bon. Mais de l'autre côté du couloir, 2 espagnols
devisent….Au bout
de 10 minutes, je leur demande poliment le silence pour pouvoir enfin
dormir un peu, et ils se taisent. Arrêt à Burgos. On passe des montagnes à
vitesse réduite, puis la mer apparait. Arrêt à San Sebastian. Ma voisine me
rassure, le train est à l'heure.
Passage à Irun, où un troisième rail
correspondant à l'écartement européen apparait.
Hendaye à 12h00. Quel plaisir de se sentir en
France. Je file dans les premiers au guichet grandes lignes. Pour le train de
12h45, plus de places, mais ce sera possible à 14h45. Pas de soucis, je dis à
la guichetière que du moment que j'ai un TGV pour Paris, je veux bien attendre
un peu. Je lui raconte que je suis resté un jour de plus à Compostelle, car je
trouvais hasardeux d'arriver le Dimanche de la Toussaint à Hendaye et elle me
répond : "certains ont essayé, mais ils ont dormi à Hendaye!".
Pique-nique dans le hall de la gare avec des portugais. Ils sont venus avec le
même train que moi, mais en wagon couchette et quand ils ont réservé, le train
de 12h45 était déjà complet. Achat de l'Express et de Sciences et Avenir au Relay H, car l'après-midi sera longue, car
arrivée prévue à Paris Montparnasse : 20h33. Pourtant le TGV sera direct
Bordeaux-Paris. Arrivée à la maison vers 21h30 après 23h de voyage, finalement,
ne pas négliger Eurolines.
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