Jour 28 : Lundi 26 Octobre 2015
Portomarin – Palas de
Rei Distance à parcourir 22,0 km
Temps gris, pluie annoncée
Départ 8h. J'entraine avec moi les deux italiennes, car j'ai
repéré un chemin plus simple pour repartir. En fait, je longe le
"lac" et je prends le second pont. J'en profite pour leur parler du
lac et de l'histoire de la ville. Une heure plus tard arrive une pluie fine,
qui devient drue avec du vent pendant une heure. Puis tout se calme. Belle
nature, des champignons abondants : superbes coulemelles, cèpes, amanites tue
mouche et phalloïdes; russules diverses.
Ne pas aller caresser |
Pas mal de châtaigniers, dont les châtaignes sont ramassées
par les habitants. En traversant les villages, on a encore l'impression de
traverser les cours des fermes; odeurs diverses; c'est la campagne !
Arrivée à
l'"albergue Municipal". Déjeuner tardif à 15h. Au cours de ce
déjeuner, je rencontre un québécois : Norman. Courses au Dia car risque de
pluie. Pluie à nouveau, ce qui fait que je renonce à un tour de ville.
Bavardage avec Norman, qui se prolongera par un diner ensemble jusqu'à 21h.
Nous n'avons que ce soir pour bavarder, car il va vers l'Est et moi vers
l'Ouest. C'est bon de parler français. Il a quelques soucis informatiques : son
billet avion de retour est sur son ordinateur portable mac sous forme de pdf;
comment l'imprimer pour le présenter à l'aéroport de Burgos? Il me raconte un
peu son voyage, qui a mal commencé, puisqu'en gare de Barcelone, on lui a fait
prendre le mauvais train et qu'il est parti pour Toulouse au lieu d'aller vers
Burgos. Quand il s'en est rendu compte, il était déjà en France, alors il est
allé jusqu'à Toulouse où il a cherché un guichet de la Renfe en vain. Au
guichet SNCF, on s'est très occupé de lui, car même si on lui a fait payer un
billet de train pour Saint Jean Pied de Port, on lui a réservé gratis une
chambre pour la nuit à l'hôtel en face e la gare. Norman en fondait de
reconnaissance. Par ce détour, il a découvert qu'il avait un "visa
Schengen" et n'en revenait qu'il puisse circuler ainsi librement à travers
l'Europe, alors que maintenant pour aller aux USA, les canadiens doivent avoir
un passeport. Réflexions sur les phénomènes migratoires mondiaux et sur les
problèmes d'intégration de beaucoup de musulmans au Québec. En fait, là-bas,
c'est comme en France, l'intégration se fait mal et comme ils font beaucoup
d'enfants, il y a un problème démographique. Nous parlons aussi de
l'immigration clandestine des mexicains aux USA, qu'il est impossible de
bloquer, elle aussi. Agréable soirée au cours de laquelle il me parle du
plaisir qu'il trouve à se promener en barque, seul sur les lacs canadiens, sel
au contact de la nature vierge. Un espagnol arrive avec une amanite tue mouche,
il va la découper et la mettre dans de la Vodka. Je me demande quel sera le
résultat. Coucher à 21h; je découvre dans mon dortoir une famille britannique:
les parents et leurs 2 filles; je les retrouverai à Compostelle.
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