Jour 32: Vendredi 30 Octobre 2015
Santiago de
Compostela Première visite
Messe n°1 prévue à midi. Cela faire drôle à Julian, qui ne va à
l'église que pour les mariages. Auparavant, visite de la gare routière où
Julian complète son billet de car (qui partait de San Sebastian, je ne sais
pourquoi); son billet est complété pour 20€, en fait il prend simplement le
même car plus tôt. De mon côté, je prends mes marques pour le voyage du lendemain
à Finistera. Puis repérage de la ville, car ce soir, après la messe n°2 à
19h30, il fera nuit et il faudra retrouver son chemin pour le séminaire dans le
labyrinthe de la vieille ville. L'entrée principale de la cathédrale est
inaccessible à cause de travaux; donc pilier de St Jacques inaccessible. Il
faut entrer par la droite.
Autour de la cathédrale, nombreuses retrouvailles et congratulations
avec des pèlerins perdus de vue en route: l'ingénieur agronome; Bénédicte (une
discrète jeune fille, qui est partie de St Jean d'Angély et qui va prendre le
même car que Julian en descendant à Nantes); Julian se fait photographier avec
les 2 allemandes qui marchent depuis 3 mois; celle au petit short a mis un
collant. Le
conservateur Philippe loge au Grand Séminaire, à côté de la cathédrale; il
annonce de la pluie pour Dimanche, à tort. Première visite de la cathédrale,
défilé
puis devant le sarcophage dans la crypte.
Après la messe de midi, Julian veut voir un marché, que nous trouvons assez
proche de la cathédrale : légumes, fruits fromage,…et poulpes cuits et coupés
en rondelles. Cela me révulse; il n'y aura pas de photos de l'étal, quand on
sait que cet animal est très intelligent et a 9 cerveaux, ils ne sont pas
destinés à finir ainsi. Julian en achète une assiette et en mange; je détourne
les yeux. Découverte chez un marchand de souvenir d'un livre sur Compostelle,
c'est bizarre qu'ils soient peu proposés, dans d'autres pays on en trouve chez tous les marchands de souvenirs. Retour au séminaire et achat des
billets de trains, j'ai choisi la solution ferriviaire la + économique et la plus rapide :
deux trains successifs en Espagne, puis TGV à Hendaye. Pour l'Espagne, je dois
payer successivement pour chaque billet de train, et pour la France, le
guichetier déclare forfait. "Vous verrez à Hendaye". Apparemment, sa
carte senior lui compliquait trop la vie. Enfin, me voici sorti virtuellement
d'Espagne ! C'est qu'à Santiago de Compostella, on se sent un peu au bout du
monde. Et puis, je dois avouer que depuis quelques jours, la tête me tourne
quand je me lève trop brutalement; je dois avoir une tension un peu faible; en
clair, il est temps de rentrer à la maison et c'est aussi pour cela que j'irai
en car à Finistera demain.
Retour à la
cathédrale vers 18h45; Malgré mes efforts pour le faire accélérer, Julian a
trop traîné et toutes les places sont prises, donc messe debout et botafumeiro
comme espéré. En fait, j'avais trouvé une bonne place debout. Assez grandiose,
je l'avoue.
en sombre, les "animateurs" de botafumeiro |
Botafumeiro en vol à travers le transept !! |
La quête de la cathédrale n'est passée devant moi, donc je donne un
Euro à une musicienne, qui joue de la cornemuse galicienne à l'extérieur.
La
nuit est douce, photos de nuit.
L'hôtel Parador place de la cathédrale (place de
l'Obradoiro) : 263€ la nuit; comment payer en une nuit ce que nous avons payé
en un mois pour dormir.
Sur le chemin du retour, les magasins sont ouverts; je
trouve un joli bijou pour ma fille, du touron et un gâteau galicien pour ma
femme.
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