dimanche 29 juillet 2018

Via Turonensis Etape 7 : Chartres - Saint Loup


Étape 7 : Dimanche 17 Juin 2018         Chartres(28) – St Loup(28) : 19.3 km   5h30


Lever 6h, Bus versaillais à 7h48, car il ne faut pas rater celui de 8h25 pour Chartres, car le suivant a été annulé à cause de la grève des cheminots dont on veut modifier le statut. Train omnibus à partir de Rambouillet; arrivée vers 9h25.


 

Des lignes sont fermées, d'autres ressuscitent….Il faut dire qu'il n'y avait plus que les cars Transbeauce entre ces deux  villes.
J'aurais voulu faire tamponner mon crédential, mais l'office du tourisme est fermé et en plus il y messe à la cathédrale (normal un dimanche matin) ce qui fait que les boutiques qui ont le tampon, n'ouvriront qu'à 14h. 


 



Donc Départ, heureusement que j'avais réussi à faire tamponner mon crédential en arrivant il y a un an.



Balisage au sol dans Chartres et jolie maison dans une rue bien nommée.




 

La cathédrale et l'église St Pierre


 









Dernier regard sur Chartres, trois bâtiments religieux de Chartres et l'Eure. Belle vue

 


Avec le topo Compostelle 28 et le balisage GR et le balisage Compostelle, pas de problèmes pour quitter Chartres en longeant l'Eure.
 







Grande activités physiques dominicales : jogging, vélo et marche.








Ici Compostelle 28 prend la main : QUITTER LE GR


 



Passage à Luisant, au bord d'un lac, il y a des stands de maquettes de bateaux et il y a aussi des essais sur le lac avec des bateaux radiocommandés. 












Au bout du lac à droite, passage à Barjouville, son lavoir et son église.

















Arrivée à La Varenne et sa curieuse abbaye


 

On ne voit rien, mais l'appareil photo à bout de bras permet de voir une partie du parc.
















 



Premières cultures céréalières.   



 Vieille borne Michelin et vieille pompe à eau




 






Pause déjeuner à Ver les Chartres, au bord de l'Eure et d'un ancien moulin à eau.














Thivars, son église avec sur la gauche une jolie sculpture



















Le GR655 partant faire un détour à l'Ouest, Compostelle 28 a balisé un itinéraire plus court droit au Sud à partir de Thivars.









Dans ce lavoir, lavage et noyade impossibles.


Un métier qui se perd : maréchalerie et un métier caché qui est parfois efficace, on ne sait scientifiquement pourquoi.















Ici, on a sérieusement fait de la place dans le cimetière :











À Mignières, il y a deux écoles, elles ont toutes deux un joli nom. D'abord le collège privé "Saint Jacques de Compostelle"

















Puis l'école primaire publique :
"Le blé en herbe"














Il y a aussi l'église et la Chapelle des trois Marie (du XIième siècle), le tout autour de la rue des trois Marie (sans "s", si c'est un nom propre, ce semble acceptable)!!!).






Explication trouvée ultérieurement sur internet :
La légende des Saintes Maries (Trois Maries)


Sarah la Noire

Les hagiographes ont popularisé un débarquement en Camargue des trois Maries, accompagnées d'un groupe comprenant Marthe, la sœur de Marie Madeleine, Lazare son frère « ressuscité », Maximin, Sidoine l'aveugle qui deviendra saint Restitut et Manille, suivante de Marthe. Pour Jean-Paul Clébert, il s'agissait de relier ainsi le christianisme provençal à une présence des premiers disciples du Christ.

Chassés de Palestine au Ier siècle et placés dans « un vaisseau de pierre » sans voile ni rame, en compagnie de nombreux autres chrétiens, ils furent poussés par les courants vers le delta du Rhône où ils s'échouèrent. Là, ils furent accueillis par Sarah la noire, qui devint la servante des Maries. Seules resteront sur place Marie Salomé, Marie Jacobé et Sarah. Elles y moururent, et l'endroit où elles furent ensevelies, traditionnellement situé aux Saintes-Maries-de-la-Mer, devint un important lieu de culte et de pèlerinage chrétien ainsi qu'une halte sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, fils de Marie Salomé.
Marie-Madeleine se retira dans le massif de la Sainte-Baume, Lazare devint le premier évêque de Marseille, Maximin, celui d'Aix et Sidoine, celui du Tricastin, tandis que Marthe s'en fut à Tarascon, où, d'après la légende, elle terrassa la terrible Tarasque.


La stèle des Tremaie aux Baux-de-Provence

Le culte des Trois Maries
Marie Jacobé, Marie Salomé et Sarah furent inhumées ensemble et sur place, près de leur oratoire qui fut transformé en église. Le début du culte qui leur fut rendu est seulement assuré au cours du Moyen Âge où il fut développé par les croyances issues de la Légende dorée. Benoît XII, au cours de son pontificat, approuva le culte qui leur était rendu, mais l'invention de leurs reliques ne date que de 1448 et est due au Roi René. Pierre de Nantes, évêque de Léon vint en pèlerinage aux Saintes-Maries-de-la-Mer et contribua à développer le culte des Trois Maries en Bretagne et en Mayenne.
Les trois filles de Sainte Anne
Sainte Anne et ses trois filles.
Dans la tradition chrétienne, les trois Maries fait aussi référence à trois filles — toutes trois appelées Marie — qu'Anne, la grand-mère maternelle de Jésus aurait eues avec ses trois époux successifs9. Il s'agit de :
Cette tradition est notamment rapportée par Haymon d'Auxerre (IXe siècle) ou Jacques de Voragine dans la Légende dorée (XIIIe siècle)12. Elle est le thème central d'un long poème écrit en français vers 1357 par Jean de Venette. Il est conservé dans un manuscrit (vélin) de 232 pages écrit en colonnes, datant du milieu du XVe siècle
Deux de ces trois Maries sont les mêmes que celles qui débarquent aux Saintes-Maries-de-la-Mer, la troisième est la mère de Jésus, alors que c'est Marie la Magdaléenne qui débarque en Camargue avec les deux autres Marie.
Selon Fernando Lanzi et Gioia Lanzi, cette tradition aurait été condamnée par le Concile de Trente (XVIe siècle), mais elle est toujours vive notamment dans les pays de langue allemande9 et aux Pays-Bas.
Ref : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saintes_Maries#Les_trois_filles_de_Sainte_Anne

Vieille construction en torchis; il faut l'entretenir, sinon le bois va pourrir.









 Toiture hétérogène bizarre pour une maison d’habitation         Passage au-dessus de l'autoroute A11














Petit coin naturel pour la faune sauvage.













Avant dernier village pour aujourd'hui : Chenonville. Il est mal fréquenté !! Par contre ils ont de l'argent, car ce domaine a une belle superficie.






Cultures diverses : colza (en graines après floraison), petits pois mangetout et betteraves.



Paysage beauceron, comme le pays est plat, il faut des châteaux d'eau.










C’est là, que je m'arrêterai ce soir.








L'hébergement pour cette étape n'est pas pratique. Heureusement, mon oncle Guy COURCOL a acheté une maison de campagne à Montainville à 13km à l'Est de St Loup et ma cousine (qui a hérité de la maison) et son ami sont là ce week-end. Ce qu'il fait qu'un rendez-vous a été prévu à 16h au cas où le réseau de téléphonie mobile ne fonctionnerait pas. En fait il fonctionne et je peux avancer le rendez-vous à 15h15 devant l'église.
Agréables retrouvailles, je n'étais pas revenu dans cette maison depuis 40 ans. La pelouse est bien verte et les framboises surabondent, ce qui n'est pas le cas dans mon jardin de Versailles, question de terrain sûrement. Sympathique soirée familiale à trois.



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