Jour 1 : Mardi 29
Septembre 2015
St Jean Pied de
Port(France) Alt 200 m– Orisson(France) Alt 770 m Distance à parcourir 8 km
Réveil 7h; Départ 8h La
Route Napoléon est ouverte, donc on y va ! Les brumes se dissipent lentement.
Les panneaux jaunes, qui indiqueront le chemin jusqu'à la frontière, sont
bizarres; ils ont rajouté un "e" à "Roncevaux" en
l'écrivant "Ronceveaux".
Les "Amis de St Jacques" écrivent comme je l'ai
appris.
Début de montée tranquille :
Le brouillard de la plaine s'est levé
Première rencontre de cet allemand avec son chien, je le
reverrai souvent et il arrivera en même temps que moi à Compostelle. Il dormira
sous la tente, c'est plus simple avec un chien.
Ramassage des fougères sèches, probablement pour faire des
litières dans les étables
Rencontre avec un sympathique couple d'italiens, qui iront
jusqu'à Burgos. Mais comme je m'arrête à Orisson, je vais les perdre de vue, puisqu'ils
vont directement à Roncevaux.
Arrivée peu après 11heures après un chemin assez raide,
c'est très tôt, mais sinon, il faut atteindre Roncevaux et c'est un peu trop
long pour une première étape. "Qui veut
voyager loin, ménage sa monture"!
L'endroit est sympathique, la vue est belle et l'après midi
s'écoulera tranquillement. Le gite est très bien tenu et comme c'est un refuge,
la météo du lendemain est affichée directement transmise par météo-France. Beau
temps annoncé, c'est rassurant. Le refuge se remplit progressivement, ce soir,
il sera complet.
J'ai passé une partie de l'après midi dans le livre
(de poche) de Arthur Hailey "Le destin d'une femme". A Orisson
fleurissent les colchiques et les genets. Au loin des agriculteurs moissonnent
des bruyères et les compriment en rouleau comme on le fait pour le foin. Diner
à 18h30, à la fin, chacun se présente : il y a 80% d'américains, quelques
espagnols, 2 suédoises et je suis le
seul français ce soir. En plus des 18 places en dortoirs, il y a quelques
chambres, ce qui fait quasiment 30 places. Les américains ont vu le film
"The Way" et ils s'en remémorent les scènes. 
Après le diner, j'ai pris l'air en admirant le paysage. Coucher à 21h30, je m'endors au milieu des palabres américaines devant le gite.
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