Cette année, j'ai un chapeau de baroudeur à la place de la casquette et une nouvelle cape modèle "grand randonneur".
Départ de Versailles, cette année. Lever à 5 heures pour
prendre le TGV de 7h28 à Montparnasse. En sortant, j'oublie le sac de
ravitaillement et le chapeau; je sonne Dominique ma femme, car je n'ai pas pris
de clés; heureusement, elle s'était levée et me tend le matériel manquant. Pas
brillant le départ !
Vers 7h13, on peut enfin accéder à la rame; elle a 2
éléments de 250 mètres; le premier est IDTGV, je suis en voiture 10 de la
seconde, c'est-à-dire dans le premier wagon.
Ma rame n'est pas un modèle récent : une ALSTHOM (avec un
"H" car fusion de 2 anciennes compagnies d'électricité : l'alsacienne d'électricité et Thomson-Houston) de 1990, elle doit avoir des milliers de km au compteur. Par
contre, elle signale fièrement qu'elle a battu le record de vitesse sur rail :
515,3 km/h le 18 Mai 1990, elle était toute neuve en ce temps là; c'était juste avant l'ouverture du TGV Atlantique.
14h53,
départ pour Cambo les Bains où un car nous attend, car la voie de chemin de fer
est toujours en travaux. Elle a été endommagée par une forte crue de la Nive et
est en réfection totale.
La porte Notre Dame face Sud
En fouillant sur un site de cartes postales, je constate que la Porte
Notre Dame (qui est aussi le clocher) a bien changé en 100 ans. En 1909, elle
était surmontée d'un clocher pointu.
Je profite du temps libre pour visiter la citadelle, qui domine la
ville, y monter est un bon entrainement pour le lendemain. Elle fut construite
par Vauban !
Pendant la messe, je note que les chants sont en Basque.
13 pèlerins, de la Norvège au cap –Vert;
En sortant, je note que certains gites sont complets et que
le mien s'est bien rempli.
De là-haut, superbe vue sur la ville
Il est vrai que ce sur ce Chemin, on apprend la modestie, car on se
sent souvent "dans la main de Dieu", car il y a beaucoup
d'aléas au cours de ce voyage pédestre. Chaque jour un incident peut obliger à
s'arrêter. Et j'en ai vu pas mal qui devaient arrêter.
Au cours de ce Chemin, j'ai rencontré plus fou que moi, un allemand
venant d'Allemagne (il avait sauté Metz – Cluny faute de gites), des Suisses qui
marchaient depuis 3 mois, car partis de Suisse pour rallier le Chemin du Puy. Mon
épouse a même rencontré une scandinave qui sur le Chemin du Puy, elle revoyait ses
parents qui lui apportaient des chaussures neuves, car les précédentes étaient usées
par la marche depuis la Suède.
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