Étape 7 : Dimanche 17 Juin 2018 Chartres(28) – St Loup(28) : 19.3 km 5h30
Lever 6h, Bus versaillais à 7h48, car il ne faut pas rater celui de 8h25 pour Chartres, car le suivant a été annulé à cause de la grève des cheminots dont on veut modifier le statut. Train omnibus à partir de Rambouillet; arrivée vers 9h25.
Des lignes sont fermées, d'autres ressuscitent….Il faut dire
qu'il n'y avait plus que les cars Transbeauce entre ces deux villes.
J'aurais voulu faire tamponner mon crédential, mais l'office du
tourisme est fermé et en plus il y messe à la cathédrale (normal un dimanche
matin) ce qui fait que les boutiques qui ont le tampon, n'ouvriront qu'à 14h.
Donc Départ, heureusement que j'avais réussi à faire tamponner mon crédential
en arrivant il y a un an.
Balisage au sol dans Chartres et jolie maison dans une rue bien
nommée.
Dernier regard sur Chartres, trois bâtiments religieux de
Chartres et l'Eure. Belle vue
Avec le topo Compostelle 28 et le balisage GR et le balisage
Compostelle, pas de problèmes pour quitter Chartres en longeant l'Eure.
Grande activités physiques dominicales : jogging, vélo et
marche.
Ici Compostelle 28 prend la main : QUITTER LE GR
Passage à Luisant, au bord d'un lac, il y a des stands de
maquettes de bateaux et il y a aussi des essais sur le lac avec des bateaux
radiocommandés.
Au bout du lac à droite, passage à Barjouville, son lavoir et son église.
Arrivée à La Varenne et sa curieuse abbaye
On ne voit rien, mais l'appareil photo à bout de bras permet de voir
une partie du parc.
Premières cultures céréalières.
Vieille
borne Michelin et vieille pompe à eau
Pause déjeuner à Ver les Chartres, au bord de l'Eure et d'un ancien
moulin à eau.
Thivars, son église avec sur la gauche une jolie sculpture
Le GR655 partant faire un détour à l'Ouest, Compostelle 28 a balisé un itinéraire plus court droit au Sud à partir de Thivars.
Dans ce lavoir, lavage et noyade impossibles.
Un métier qui se perd : maréchalerie et un métier caché qui
est parfois efficace, on ne sait scientifiquement pourquoi.
À Mignières, il y a deux écoles, elles ont toutes deux un joli nom. D'abord le collège privé "Saint Jacques de Compostelle"
"Le blé en herbe"
Il y a aussi l'église et la Chapelle des trois Marie (du XIième siècle), le tout autour de la rue des trois Marie (sans "s", si c'est un nom propre, ce semble acceptable)!!!).
Explication trouvée
ultérieurement sur internet :
La légende
des Saintes Maries (Trois Maries)
Les hagiographes ont popularisé un débarquement en Camargue des trois Maries, accompagnées d'un groupe comprenant Marthe, la sœur de Marie Madeleine, Lazare son frère « ressuscité », Maximin, Sidoine l'aveugle qui deviendra saint Restitut et Manille, suivante de Marthe. Pour Jean-Paul Clébert, il s'agissait de relier ainsi le christianisme provençal à une présence des premiers disciples du Christ.
Chassés de Palestine au Ier siècle
et placés dans « un vaisseau de pierre » sans voile ni rame, en
compagnie de nombreux autres chrétiens, ils furent poussés par les courants
vers le delta du Rhône où ils s'échouèrent. Là, ils
furent accueillis par Sarah la noire, qui devint la servante
des Maries. Seules resteront sur place Marie Salomé, Marie Jacobé et Sarah.
Elles y moururent, et l'endroit où elles furent ensevelies, traditionnellement
situé aux Saintes-Maries-de-la-Mer,
devint un important lieu de culte et de pèlerinage chrétien ainsi qu'une halte sur le chemin
de Saint-Jacques-de-Compostelle,
fils de Marie Salomé.
Marie-Madeleine
se retira dans le massif de la Sainte-Baume, Lazare devint le premier évêque de Marseille, Maximin,
celui d'Aix et Sidoine, celui du Tricastin,
tandis que Marthe
s'en fut à Tarascon,
où, d'après la légende, elle terrassa la terrible Tarasque.
La stèle des
Tremaie aux Baux-de-Provence
Le culte des
Trois Maries
Marie Jacobé, Marie Salomé et Sarah
furent inhumées ensemble et sur place, près de leur oratoire qui fut transformé
en église. Le début du culte qui leur fut rendu est seulement assuré au cours
du Moyen Âge où il fut développé par les
croyances issues de la Légende dorée.
Benoît XII, au cours de son
pontificat, approuva le culte qui leur était rendu, mais l'invention de leurs
reliques ne date que de 1448
et est due au Roi René. Pierre de Nantes, évêque de Léon
vint en pèlerinage aux Saintes-Maries-de-la-Mer
et contribua à développer le culte des Trois Maries en Bretagne et en Mayenne.
Les trois
filles de Sainte Anne
Miniatures
du livre
d'heures d'Étienne Chevalier.
Dans la
tradition chrétienne, les trois Maries fait aussi référence à trois
filles — toutes trois appelées Marie — qu'Anne,
la grand-mère maternelle de Jésus
aurait eues avec ses trois époux successifs9. Il s'agit de :
- Marie, la mère de Jésus, qui serait née du mariage avec Joachim ;
- Marie Jacobé, femme de Clopas et mère de Jacques le Mineur, de José et peut-être de Siméon fils de Clopas, le deuxième « évêque » de Jérusalem après Jacques le Juste10,11. Le père de Marie Jacobé se serait appelé Cléophas ;
- Marie Salomé (souvent simplement appelée Salomé), qui avec son mari Zébédée aurait engendré les apôtres Jacques — dit le Majeur — et Jean de Zébédée. Le père de Marie Salomé se serait appelé Salomé (parfois orthographié Salomaé ou Salomas).
Cette tradition
est notamment rapportée par Haymon d'Auxerre (IXe siècle)
ou Jacques de Voragine
dans la Légende dorée
(XIIIe siècle)12. Elle est le thème central
d'un long poème écrit en français vers 1357
par Jean de Venette. Il est conservé dans
un manuscrit (vélin) de 232 pages écrit en colonnes,
datant du milieu du XVe siècle
Deux de ces
trois Maries sont les mêmes que celles qui débarquent aux Saintes-Maries-de-la-Mer,
la troisième est la mère de Jésus, alors que c'est Marie la Magdaléenne qui débarque en Camargue avec les
deux autres Marie.
Selon
Fernando Lanzi et Gioia Lanzi, cette tradition aurait été condamnée par le Concile de Trente
(XVIe siècle), mais
elle est toujours vive notamment dans les pays de langue allemande9 et aux Pays-Bas.
Ref : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saintes_Maries#Les_trois_filles_de_Sainte_Anne
Vieille construction en torchis; il faut l'entretenir, sinon
le bois va pourrir.
Toiture hétérogène bizarre pour une maison d’habitation Passage au-dessus de l'autoroute A11
Petit coin naturel pour la faune sauvage.
Avant dernier village pour aujourd'hui : Chenonville. Il est mal fréquenté !! Par contre ils ont de l'argent, car ce domaine a une belle superficie.
Paysage beauceron, comme le pays est plat, il faut des
châteaux d'eau.
L'hébergement pour cette étape n'est pas pratique.
Heureusement, mon oncle Guy COURCOL a acheté une maison de campagne à
Montainville à 13km à l'Est de St Loup et ma cousine (qui a hérité de la
maison) et son ami sont là ce week-end. Ce qu'il fait qu'un rendez-vous a été
prévu à 16h au cas où le réseau de téléphonie mobile ne fonctionnerait pas. En
fait il fonctionne et je peux avancer le rendez-vous à 15h15 devant l'église.
Agréables retrouvailles, je n'étais pas revenu dans cette
maison depuis 40 ans. La pelouse est bien verte et les framboises surabondent,
ce qui n'est pas le cas dans mon jardin de Versailles, question de terrain sûrement.
Sympathique soirée familiale à trois.
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